La généalogie fait référence à quelques notions, expliquées ci-dessous, ceci afin de mieux profiter des informations présentées sur ce site.

Les recherches généalogiques sont un travail de patience et de longue haleine mais depuis plusieurs années maintenant, de nombreuses sources d’informations sont disponibles sur Internet.
Une page spécifique vous indique comment mes données de détail sont présentées sur Geneanet ainsi que les sources qui sont utilisées.

Quelques notions en généalogie

La numérotation Sosa-Stradonitz

Cette numérotation est utilisée dans le cas d’une généalogie ascendante. Elle est relative à la personne dont on établit l’ascendance, qui porte le numéro 1. Son père porte le numéro 2 et sa mère le numéro 3, et ainsi de suite selon le schéma ci-dessous.

A chaque génération, le père d’une personne ayant le numéro « n » aura le numéro « 2 x n » et la mère le numéro « 2 x n +1 ».

A part pour le numéro 1 qui sera une homme ou une femme, tous les numéros pairs seront des hommes et les numéros impairs des femmes.
On peut remarquer que le 1er numéro d’une génération, par exemple le N°16 pour la 5ème génération, correspond au nombre de personnes dans cette génération.

arbre sosa
Le début de l'arbre sosa

La numérotation d'Aboville

Cette numérotation est utilisée dans le cas d’une généalogie descendante. La source de l’arbre, soit la personne dont on établit la descendance, porte le numéro 1. Son 1er enfant porte le numéro 1.1, puis le 2ème le n°1.2 et ainsi de suite selon le schéma présenté.

A chaque génération, l’enfant d’une personne « n » aura ce numéro suivi d’un chiffre correspondant à son ordre de naissance.
Si les enfants d’une personne sont issus de deux conjoints différents, le numéro sera suivi d’une lettre (a, b, etc.) correspondant à l’ordre des parents.

Au fil des recherches, on peut être amené à découvrir de nouveaux enfants et donc à modifier les numéros attribués.

arbre d'abboville
Le début de l'arbre d'abboville

Combien d'ancêtres ?

Pour connaitre le nombre d’ancêtres théorique dans une génération, la réponse est simple : pour chaque génération, il suffit de multiplier par 2 le nombre d’ancêtres de la génération précédente.
Ainsi, à la 5ème génération, le résultat est : 1 x 2 x 2 x 2 x 2 = 16 ancêtres, et ainsi de suite.

Ce nombre va croitre rapidement. A la 18ème génération, la plus ancienne qui m’est connue, ce nombre d’ancêtres théorique est de 131 072.

On considère en moyenne que chaque génération est espacée de 25 ans. En 1400, je devrais donc avoir 4,2 millions d’ancêtres à la 23ème génération. La France alors 12 millions d’habitants
Et en l’an mille, qui correspondrait à ma 39ème génération, près de 275 milliards d’ancêtres théoriques. La population mondiale est alors estimée entre 250 et 350 millions d’habitants.

Ceci montre facilement que nous avons obligatoirement des ancêtres présents de nombreuses fois dans notre arbre. Ceci mène à la notion d’implexe, vue ci-dessous.
Ceci arrive aussi dans des générations proches, ceci pour diverses raisons : proximité familiale, proximité géographique, etc.

Les implexes

Définition
Un ancêtre est dit en implexe quand il est présent à plusieurs endroits différents dans l’arbre des ancêtres. Un exemple est expliqué ci-dessous et plusieurs cas sont déjà cités dans la page sur mes plus lointains ancêtres.

Taux d’implexe
Une notion utilisée en généalogie est le taux d’implexe. Mais il existe plusieurs calculs possibles.

Ce taux est souvent présenté comme le taux d’implexe à une génération,
calculé comme suit : (nombre théorique d’ancêtres – nombre réel d’ancêtres) / nombre théorique d’ancêtres.

Mais, dans la pratique, les générations plus éloignées ne vont pas être complètes : recherches ne pouvant aboutir, père ou mère inconnu, etc.
De plus, une personne pourra être en implexe à des générations différentes, comme dans l’exemple ci-dessous.

Formule de calcul
J’utilise donc comme formule de calcul la formule utilisée par le logiciel Heredis.

A une génération donnée, les données utilisées sont le nombre d’ancêtres cumulés trouvés et distincts.
La formule est la suivante :
(nombre d’ancêtres trouvés cumulés – nombre d’ancêtres distincts cumulés) / nombre d’ancêtres trouvés cumulés.

Calcul pratique
A ma 10ème génération, le nombre d’ancêtres théorique est de 512, et le cumul jusqu’à la 10ème génération est de 1022 ancêtres.

A ce jour, début 2024, le nombre d’ancêtres trouvé dans cette 10ème génération est de 304, dont 293 sont distincts.
Et cumulé jusqu’à cette génération, le nombre d’ancêtres est de 692 ancêtres trouvés (sur un total théorique de 1022) dont 671 distincts.

Selon la formule ci-dessus, le taux d’implexe jusqu’à la 10ème génération est donc de (692 – 671) / 692 = 3,03%

Dans mon site précédent, il était de (448 – 432) / 448 = 3,57%

Depuis cette version, de nouveaux ancêtres ont été trouvés, ancêtres qui étaient bien distincts.

Un exemple : Le cas d’implexe de Claude Tarquis

Claude Tarquis, mon plus lointain ancêtre portant ce patronyme, est mon ancêtre 1 fois à la 10ème génération et 2 fois à la 12ème génération.
Ceci est dû au décalage de générations selon les branches.

Son fils Guillaume et son petit-fils Corentin le sont aussi 3 fois.

Ensuite Yves, le fils de Corentin est ancêtre de mon grand-père paternel, Yves Tarquis.

Marguerite Tarquis née en 1747, la sœur d’ Yves né en 1761, est 2 fois l’ancêtre de ma grand-mère paternelle, Marie Anne Mocaër
 
Les parents de ma grand-mère paternelle, Corentin Mocaër et Marguerite Kerhoas, sont tous les deux les arrière arrière petits enfants de Marguerite Balay, ce qu’ils n’ont peut-être jamais su.
 
Voici donc 3 chemins me reliant à Claude Tarquis.
Implexe de Claude Tarquis
Implexe de Claude Tarquis